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grâce à vous deux Richard et Gisou (incomplet, en cours d'écriture )
2 février 2011

Robert Mardi 27 Décembre 1977 Noël 5

Robert Mardi 27 Décembre 1977 Noël 5

 

 

- Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

Papapa pousse de toutes ses forces sur la porte pour tenter de l'ouvrir mais un des matelas des filles la bloque.

Maïté et Véronique le repousse dehors.

- Dehors ! Pas d'homme dans notre chambre !

- Hé ! Les filles vous êtes dans MA chambre !

- Tais-toi femme !

- Laissez-moi entrer ou j'appelle vos pères.

- Papapa tu crois vraiment leur faire peur ?

- Aux filles peut-être pas mais toi, je ne donne pas cher de ta peau.

- Déjà pour arriver jusqu'à moi, ils devront passer sur leurs filles.

J'ai franchement un problème à toujours tendre le bâton pour me faire battre. Je vois les deux filles lâcher la porte, prendre leur couette et sortir. Du coup Marthe et Mathilde font pareil ce qui provoque un grand sourire narquois chez Papapa. Mais c'est sans compter sans la complexité des filles que je renonce à comprendre car les voilà qui reviennent et cette fois à cinq le repoussent et referment la porte.

Évidemment quelques minutes plus tard, ce sont les quatre, non les cinq autres adultes qui débarquent.

Et là on imagine un lit une personne avec les sept filles dedans... si, si, c'est possible. Mais sans moi. Moi j'ai fuit. Bah oui, il y a une limite à ma capacité à les supporter. Je suis habillé derrière la porte qui peut s'ouvrir en grand puisque j'ai viré le matelas qui gênait.

- Bon c'est quoi ce bordel ?

Le Rémy ce n'est pas le fils à Papapa pour rien, et il croit faire peur à qui franchement ?

Les filles se sont toutes recouvertes entièrement avec leurs couettes. D'ailleurs je ne sais pas comment elles font pour tenir car il y a maintenant huit couettes, heu non sept car il n'y a pas la couette à Coco. Il doit faire une chaleur étouffante là-dessous. Je les entends pouffer. Je regrette juste de ne pas pouvoir voir la tête des parents.

- Tu crois qu'il est là-dessous aussi ?

- Non ! (Richard referme la porte.) Tu vois Rémy, je commence à le connaître mon loustic. Et toi ne prends pas cet air niais et explique-nous pourquoi toutes les filles sont dans ta chambre ?

- Elles avaient froid dans leur chambre. Alors elles ont remonté leurs matelas.

- Enfin c'est toi qui leur a remonté.

- Non, elles. Moi j'étais pas chaud.

- Fanfan, qui a monté tous les matelas?

- Moi !

Là, je ne peux pas m'empêcher de rire. Elle a bien retenu sa leçon. Et l'expression qui s'affiche sur le visage des parents est impayable. A force, comme si on ne savait pas qu'ils allaient demander aux deux petites.

- Coco, les matelas, c'est Robert qui les a montés ?

- Oui Robert il est monté sur les matelas et Véro la vilaine a dit : (Coco secoue son index ) « tu dois pas monter sur les matelas ».

- Coco si tu mens, tu seras punie.

- Hé Gisou, ça c'est de l'intimidation, ce n'est pas correct.

- Bon, alors mon garçon avoue que c'est toi ? Et si tu dis que c'est toi, je te ferai rien que pour toi de la mousse au chocolat et de la chantilly.

- Hum, une forêt noire à la place c'est possible ?

- Si tu veux.

- Et non. Cela s'appelle un pot de vin, ça ! Et vous me dégoûtez, vous nous prenez pour quoi ? Comme si on était pas capable de les remonter nous même, Lui, il en a remonté un, celui des petites .

- Heu, j'aurais quant même droit à mon gâteau car je veux bien avouer avoir tout remonter.

- Tu te fous de moi ?

- Meuh non, Gisou. Et puis, dans cinq jours, je serai de nouveau à Salon et je serai à nouveau seul, martyrisé et mal nourri, alors aies pitié de moi.

Je me mets même à genoux devant elle, en lui faisant des yeux suppliants.

- Oh oui Maman, pour le repas de midi fais-nous du poisson pané, s'il te plaît !

Véro est venu se mettre à genoux à côté de moi. Les trois autres grandes font pareil qu'elle, en réclamant la même chose.

- Hé non ! Puisque c'est comme ça, je ne vous aiderai pas à les descendre.

- Qui t'a dit qu'on ne comptait pas rester ?

- Ouais bin, moi, je ne vous ai pas dit que vous pouviez rester.

Même à genoux, j'ai deux têtes de plus qu'elle.

- Tant pis ! Tu n'as plus le choix, fallait pas remonter nos matelas.

- Hé ! Vous ne m'avez pas demandé la permission pour le faire.

- Depuis quand je devrais te demander la permission pour faire quelque chose, hein ? Hein ? Hein ?

A chaque « hein », elle me tape du doigt sur la poitrine. J'attrape cette main, puis l'autre et là, j'suis content d'être à genoux car exit les genoux mais elle essaie de me mordre en se jetant sur moi. Alors comme d'hab, je la bloque et on roule sur le sol. On dirait un alien qui jette ses dents vers moi mais je reste soigneusement à distance jusqu'au moment où Rémy et Papapa décident de nous séparer et embarquent la folle furieuse avec eux.

- Maintenant toi, il ne te reste plus qu' à redescendre les matelas et cette après midi, tu viens nous aider à installer leur poêle.

- Non !

- Pardon, Tu peux répéter ?

Richard est au-dessus de moi, penché sur moi qui suis resté couché au sol. Il ne me fait pas peur, il me donne plus envie de rire.

- J'ai déjà monté leur poêle, elles sont assez grandes pour t'aider à l'installer, non ? Elles aussi, elles ont deux mains. Quant aux matelas, j'en ai remonté un, celui des petites car les grandes chieuses refusaient de les aider. Et si, tu me forces, je descendrai celui des petites mais les autres je les jetterai par la fenêtre et elles iront les chercher en bas.

Bon, honnêtement, je commence un peu à avoir la trouille mais j'essaie de ne pas le montrer.

Et là, il se met à rire et me tend la main.

- Aller viens déjeuner mais t'es vraiment un petit con.

 

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