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grâce à vous deux Richard et Gisou (incomplet, en cours d'écriture )
3 février 2011

Robert samedi 31 Décembre 1977 77 VS 78

Robert samedi 31 Décembre 1977 77 VS 78

 

 

- Bon les gamins, tout le monde à la sieste, je veux entendre une mouche volée.

- Je suis aussi obligé de la faire ?

Papapa lève les yeux au ciel.

- Tu fais ce que tu veux, tu es trop grand pour qu'on te force à faire quoi que ce soit. Mais nous voudrions juste pouvoir dormir un peu car la nuit sera longue. Et en plus, nous aurons des invités, alors essayez vous aussi, de vous reposer pour pouvoir tenir.

J'allais lui répondre que j'avais pris l'habitude de ne dormir que quelques heures par nuit, lorsque je vois Richard qui passe son pouce sous son cou et Gisou doigt sur sa bouche. Je souffle un bon coup puis au ralenti, je me dirige vers l'escalier et là je me souviens que là-haut MA chambre est toujours envahie par les filles. Alors je me laisse tomber devant la cheminée avec un des coussins du canapé.

Mammema me pousse du pied.

- Dans ta chambre !

- Tu veux vraiment pouvoir dormir ? Non, parce que si je monte, je fous toutes les filles dehors et vous ne pourrez pas trop vous reposer.

- Ta main !

- Tu veux m'épouser ?

Elle soupire en souriant.

- Debout, je monte avec toi. Passe devant et tire moi.

Au premier, elle me montre la porte de la chambre des filles.

- Et ? Tu veux que j'y vois quoi ?

Je ne pas vois grand chose mais prend un coussin en pleine tête car je regarde Mammema.

- Youpii ! Ce soir, je dors ici !

Et je me jette sur les lits au milieu des filles qui me tombent dessus à coup de coussins.

- Je me demande si je n'aurais pas mieux fait de te laisser en-bas sur ton tapis.

- Non, je monte dans ma chambre. Si j'arrive à me dégager de cette hydre à quatorze bras et sept têtes.

- Reste imbécile !

J'arrête de me débattre et regarde Véro. Qu'est-ce qu'elle a derrière la tête ? Mais Mathilde a déjà fermé la porte.

- Hum, c'est un guet-apens ?

- Non, un kidnapping !

- Ah ! Je me disais aussi.

 

Plusieurs fois, nous voyons la porte s'ouvrir sur un adulte puis se refermer. C'est vrai que ça doit leur faire étrange de ne pas nous entendre nous égorger. Maintenant… je me suis mis loin de Véro. Couché comme elles sur le dos, tête contre tête avec les autres, nous dessinons une sorte de gros flocon. j'ai Coco et Fanfan plus ou moins couchées sur moi qui m'empêchent de bouger, et j'écoute en somnolant, les grandes parler surtout des garçons et je les découvre une facette d'elles que j'ignorais.

- Robert, t'as une copine ?

- Non !

- Tu parles !

- Non j'ai pas le temps et je ne sors jamais du Piège sauf pour venir sur Aix. Vous êtes sorties avec plus de mecs que moi de filles.

- Menteur ! Papa, il a dit à Maman qu'à Noël chez mamie, tu t'étais tiré une fille.

- Marthe tu sais ce que ça veut dire ?

- Oui sortir.

- Non, je l'ai sauté c'est tout comme une dizaine d'autres garçons ce soir là et je suis d'ailleurs bien content de lui être passé dessus en premier.

- Mais tu sais que tu es immonde ?

- Non, pragmatique Maï.

- Alors pour vous les mecs, une fille ce n'est que ça ?

- Tu comprends pourquoi je te dis qu'il vaut mieux rester entre filles.

Là, je ne peux pas m'empêcher de regarder Véro.

- T'aimes les filles, toi ? Je vais te présenter Momo alors. C'est une gouine elle aussi.

- On ne dit pas gouine mais lesbienne.

- Brouteuse de gazon !

- Et toi alors,les garçons ne le broutent peut-être pas ton gazon ?

- Possible, mais je n'ai encore jamais essayé.

Plus un bruit autour de moi.

C'est mauvais signe ça. Délicatement, j'écarte les deux petites qui dorment toujours. Heureusement d'ailleurs pour leurs oreilles. Je me redresse et m'assois en tailleur comme les grandes.. Elles se regardent avec un sourire en coin.

- Et t'as déjà fait une pipe à un garçon ?

- Non et toi, oui ?

Mais elle n'a pas le temps de me répondre car la porte s'ouvre.

- C'est bien calme ici mais c'est aussi bien agréable. Vous parliez de quoi ?

- De gazon.

- Et, tu t'y connais en jardinage, toi ?

- Non Mammema, mais les filles pas plus il semblerait, alors j'ai dit que je me renseignerai.

Autour de moi, j'ai plusieurs réactions différentes : ça rougit ou ça pouffe ou encore les deux à la fois.

- Bon et bien, tu continueras plus tard, rejoins les hommes pour te doucher, nous le ferons après rapidement car tout doit être prêt à vingt heures.

 

Ce qu'elle a omet de me dire c'est que eux se sont déjà lavé et ils me laissent seul dans le bain avec la porte ouverte et la serviette devant la cheminée à plus de deux mètres. Il y a des fois où je les déteste.

- Aller dépêche-toi, on veux y aller aussi.

- Sors !

Au lieu de sortir Miss Véro m'apporte ma serviette. Trop gentil ! Bref, la serviette drapée autour des reins, je la regarderais bien finir de se déshabiller mais j' ai deux trucs roux un peu et même beaucoup plus âgées qu'elle, qui m'agressent avec les serviettes de leurs hommes car si je remonte mouillé, je vais attraper la mort.

- Mammema regarde, il a encore les jambes mouillées, tu ne veux pas aider Tatie et Maman ?

- Non, mais de quoi je me mêle Maï, je galère déjà à essayer d'échapper à ces deux là, ne donnes pas d'idées à la troisième.

- Maïté voyons, je préfère les fesses bien fermes.

- Ah non, ça c'est privé, Gisou lâche ma serviette ou tu vas la garder dans les mains sans personne dedans.

- Bon file !

Évidemment ma chambre est redevenue un congélateur et ce pu... de poêle refuse de se rallumer. Je finis donc par renoncer préférant m'habiller rapidement et redescendre.

- Tu n'as pas mis le pantalon que Gisou t'a acheté ?

- Non, il m'est trop court.

 

Pendant que les nanas finissent de se préparer. Non, de se faire plus belles encore. Nous on range la cuisine. Mais je commence à sérieusement à avoir faim et j'ai hâte de voir ce qui se cache sous les draps blancs sur les grandes tables et j'espère que ce réveillon sera plus sympa que tous mes précédents y compris celui chez Claude, où cet enflure m'avait abandonné seul chez ses parents et où, j'avais du me taper de regarder, le Lac des cygnes, bref trois heures de ballet à la télé assis sur une chaise.

 

Ce sont Isabelle, son mec et son beau-père qui arrivent les premiers. Fichtre, comment une fille aussi fine qu'elle peut-elle devenir aussi grosse ?

- Tu sais que j'ai peur en te voyant. Tu exploses quand ?

- Dans quinze jours monsieur le petit rigolo ! Et pour te faire pardonner, tu devras me faire danser au moins une fois.

- Tu n'as pas peur pour tes pieds ?

- Ça ne sera jamais pire qu'avec Michel.

 

Les arrivants suivants furent la famille de poissonniers. Puis un dénommé Sam que je connaissais déjà, deux couples assez âgés, des cousins de Papy et une jolie fille qui arriva en smoking d'uniforme.

- Oh ! Ce sont les parents qui t'ont invitée ? Donne ton sac que je le monte dans ma chambre.

- Dedans, il y a quelque chose pour toi à la demande de ton père. Mais vas le voir dans ta chambre.

- Ce n'est pas mon père.

- Qui n'est pas ton père ?

- Toi ! Mais je t'aime quant même et merci pour la surprise.

En fait, ce n'est pas le sac de Momo mais le mien avec mes cadeaux. Je redescends donc au premier où je pose sur chaque lit, un petit paquet, pour certains bien ridicule à mes yeux mais vu mes finances, j'ai fait ce que je pouvais. Puis j'abandonne le sac vide sur mes escaliers car un : j'ai la flemme de remonter et deux : j'ai hâte de retrouver Momo.

 

 

 

- Cinq ! Quatre ! Trois ! Deux ! Un ! Bonne année mille neuf cent soixante et dix-huit !

J'ai dans les bras une Momo qui me repousse.

- Non !

- Aller juste un !

- T'es aussi lourd qu'André.

- Bin, je crois qu'on est tous les deux un peu amoureux de toi.

- Même pas, je dois te répéter les paroles d'André ?

- Moi, mes intentions sont pures.

- Un mec n'a jamais d’intentions pures, vous pensez avec vos boules. Pousse-toi !

- Bonne année Momo et frappe-le s'il t'embête, il adore ça !

- Toi, je te revaudrai ça !

Je laisse donc Véro et Momo pour aller inviter Isa à danser car Papapa a lancé une valse sur leur vieux tourne-disque.

- Bin tu vois que tu danses mieux qu'avant.

- Faut dire que tu es un excellent professeur. Tu sais que ton ventre est gênant ? Hé ! Mais tu ne peux pas te retenir ? Je vais t'offrir des couches moi !

Mais d’un coup Isabelle me repousse, tout en s’agrippant à mon bras.

- Michel !

Autour de nous tout le monde s'est arrêté de danser. Au sol une flaque autour nos pieds.

- T'inquiète, on y va.

Isabelle soutenue par Michel et son père s'éloignent déjà.

- Vas changer de chaussures et chaussettes garçon, tu vas bientôt être tonton, et moi arrière grand-père. Et j'avoue que ça me fout un coup, j'ai besoin d'un bon remontant.

Moi ? Je suis incapable de bouger. Mammema me pousse pour pouvoir passer la serpillière et me répète de me changer. Sans même changer de place, je m'exécute mais reste là, pieds nus dans la flaque, dans une main mes shoes et l'autre mes chaussettes.

Maïté me pousse.

- Oh bouge ! T'as quoi ? T'as pris racine ? Qu'est-ce que ça peut être bête un mec.

 

Je me décide à aller dans la cuisine ? Ce n'est pas moi mais un autre moi-même qui rince mes chaussures dans l'évier puis, qui les met sur le tas de bois à côté de la cheminée. La fête est finie. Je prends quatre bûches et de l'allume feu et remonte à ma chambre où Monsieur finit par accepter de prendre .

Je m'assieds devant, au sol, le dos contre mon bureau.

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