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12 mars 2010

Robert dimanche 28 décembre 1975 birthday or not birthday

Robert dimanche 28 décembre 1975 birthday or not birthday

 

Purée, j'en viendrais presque à détester Anaïs moi aussi.

Trois jours que je suis enfermé à ne rien faire entre Claude et sa sœur qui font tous les deux la gueule chacun dans leur chambre.

Enfin presque car hier Leur mère nous a emmenés au zoo Anaïs et moi pendant que Claude a du suivre son père à son boulot. Et finalement j'aurais préféré rester lire.

 

Comme hier, son père vient nous réveiller, enfin Claude car moi j'ai encore droit au :

- Dormez mon petit, profitez de vos vacances.

- Ne pourrais-je venir avec vous ?

Monsieur D'Aureilhan marque un temps de surprise. Quant à Claude, il affiche un immense sourire.

- Le travail dans les assurances vous intéresse donc ?

- Non, pas plus qu'à Claude, mais je suis curieux de tout.

Là, j'ai droit à un visage fermé.

- Désolé mais mon fils me suffira. Et toi dépêche-toi !

Claude a une façon bien particulière de se dépêcher : se recoucher.

- Fait pas le con, peut-être que si tu est un vrai fayot toute la journée, il te laissera sortir ce soir.

- Ouais facile pour toi, c'est dans tes gênes et puis c'est mal connaître mon père. Quand il dit un truc, il s'y tient.

- Oh ils sont tous pareils. Pour nous faire chier, ça ils n'ont qu'une parole par contre pour l'inverse, c'est vite oublié.

- Comme tu dis.

 

Puisque j'ai pour ordre de me reposer, moi, cela me va.

Anaïs vient me secouer à midi.

- Si tu tiens à manger, lève-toi de suite.

À midi, comme les autres jours, nous sommes seuls tous les deux avec leur mère et nous mangeons dans la cuisine.

Cette fois c'est madame D'Aureilhan qui me donne une mission à accompli. Mission qui me fait sourire mais pas Anaïs.

- Anaïs tu vas me montrer ton cahier de texte et vous mon garçon vous l'aiderez. Car ma fille, le dessin c'est bien joli mais cela ne te mènera à rien. Prends plutôt exemple sur ton frère et surtout sur Robert qui d'après Claude excelle en classe.

- Oui mère, mais je veux faire les beaux-arts.

- Tu sais que ton père ne sera jamais d'accord. Tiens et vous ? J'ai vu que vous étiez venu avec un sac à dos, des devoirs ?

- Oui et non. Je peux m'avancer.

Autant l'une sourit, autant l'autre prend un air dégoûté.

- Mon frère a vraiment raison, t'es écœurant.

- Anaïs ! au moins, lui, il doit faire la fierté de ses parents.

- Ah ça, mon père, il était tellement fier de moi qu'il a voulu me tuer.

En face de moi, les deux se regardent. Bon alors Claude ne les a pas mis au jus. Je me lève et débarrasse mon assiette et mon verre dans l'évier puis sors.

- Maman, tu ne te rappelles pas ce que Claude nous a raconté aux dernières vacances ? Et franchement quand tu le vois tout nu, t'as mal pour lui.

Bon, bin, ses devoirs, elle se les fera toute seule. Je mets le verrou à la porte de la chambre et ne l'ouvre que pour Claude qui entre sourire aux lèvres.

- Ah tu vois qu'elle a fini par te faire tellement suer que tu t'es enfermé pour être tranquille.

- Non ! J'avais juste envie de dormir.

- Et t'as bien dormi ?

- Non !

- Tu me dis ce qui se passe ?

- Non !

- Bon !

 

 

Le repas du soir est silencieux.

Les deux parents sont assis face à face en bout de table.

Anaïs et Claude côte à côte face à moi.

Les parents ont remarqué que j'ai changé de place mais s'ils se sont regardés mais n'ont rien dit.

Discrètement, j'observe Claude, droit sur sa chaise, son regard fixe la petite pendule derrière moi.

- Ma chère amie, sais-tu qu'il devient de plus en plus dur de se garer dans notre rue. On dirait que toutes familles ne peuvent s'empêcher d'acheter des voitures à tous leurs rejetons. Regardes les Domecq avec leurs trois filles, ils ont cinq voitures cela devient infernal.

- Je suis bien d'accord avec vous, monsieur mon mari.

Je ne peux m'empêcher de sourire. Sans bouger ni esquisser le moindre sourire, Claude laisse son regard faire des va et vient entre moi et son père qui s'est tu et s'écarte un peu de la table pour permettre à sa fille de prendre son assiette et ses couverts pour desservir. Madame D'Aureilhan s'est occupée de celle de Claude et la mienne.

 

Cette dernière revient avec les assiettes à dessert puis va éteindre la lumière.

Qu'est-ce qui se passe ?

Je vois alors Anaïs revenir en portant un plat où trône un gâteau blanc assez haut, qu'elle pose devant Claude. Dessus, il y a marqué : Bon Anniversaire et plantées autour, dix-neuf bougies allumées.

Il le pousse vers moi.

- Vas-y souffle, moi je n'en ai pas envie.

- Ça va pas ? Si je le fais, cela nous portera malheur à tous les deux.

- Claude, attention si c'est lui qui souffle sur les bougies, alors, ce qui est dans le gâteau sera à lui.

Il soupire puis souffle. Sa sœur lui passe les bras autour du cou et l'embrasse.

- Bon anniversaire, mon frère que j'aime !

- Bon anniversaire vieux, j'aimerais bien avoir un aussi gros gâteau pour mon anniv.

Anaïs me fait un clin d’œil.

- Tu n'as qu'à revenir en février .

Déjà leur maman à l'aide d'une grand couteau effilé coupe des parts. Le premier à être servi est comme d'habitude Monsieur D'Aureilhan, puis moi, puis Anaïs et enfin leur mère se sert une part puis pousse ce qui reste du gâteau vers Claude en souriant.

D'abord Claude fait une drôle de tête puis il sourit et fait tourner le gâteau de façon à ce que je vois l'intérieur. Je comprends mieux pourquoi je trouvais les parts étonnamment petites.

L'intérieur est vide et on voit une sorte de tube de papier emballé dans du plastique.

Je me mets à rire.

- Il ne te reste plus qu'à tout manger pour pouvoir à y accéder.

- Tu m'aides ?

- Pourquoi pas?

Il se lève et vient s'asseoir à côté de moi sa cuillère à la main.

Sa mère récupère l'assiette avec ma part en souriant.

- Attention à trois, celui qui en mange le plus.

Il est trop bon mais le sucre qui le recouvre plus la crème au beurre finit par m’écœuraient. Je stoppe, Claude continue encore deux cuillerées puis s'avoue aussi vaincu.

Mais il n'en reste plus beaucoup. Et pendant qu'il déballe le contenu du tube de carton, je descends trois grands verres d'eau.

Je le vois se lever et aller embrasser son père puis sa mère.

Dans sa main des clefs et une carte grise.

- Aller mon fils, va donc rejoindre ta fiancée.

 

Durant la nuit, je me lève trois fois pour aller boire.

 

 

 

 

 

 

 

 

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