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5 août 2010

Robert vendredi 29 Octobre 1976 vacances de la Toussaint 4

 Robert vendredi 29 Octobre 1976 vacances de la Toussaint 4



Il est neuf heures. Il pleut. Je referme les volets et retourne sous la couette. Quel est l'intérêt de se lever ?



Hum, j'ai bien dormi, pas de sonnerie, pas de voisin chiant et un lit moelleux avec une grosse couette bien chaude et des draps qui sentent bon. Mais tout, hélas, a toujours une fin. J'ouvre les volets et laisse la fenêtre ouverte puis enfile un pantalon.

Tee shirt à la main, je descends. D'abord un tour au pipi room puis un bon petit déjeuner et je pourrai apprécier cette nouvelle journée qui s'annonce sous les meilleurs hospices.



- Attends Coco quand j’aurai fait pipi.



A peine revenu et passé la seconde porte du sas, je me la retrouve qui me tend les bras. Pourquoi moi ? 

La cuisine sent bon mais... j'ouvre le grand four que je referme rapidement. Non, en fait ça pue ! J'ai donc intérêt à bien déjeuner car je vais peu manger à midi. Je cale entre le ventre de Coco et le mien, une baguette, du beurre, de la confiture et une bouteille de lait. Puis je vais m'installer à table et pose Coco sur le banc à côté de moi.

- Tatine !

- Non Bonhomme pas de tartine pour elle, sinon elle ne mangera rien au repas .

- Désolé Coco, Folcoche a dit non. Bon de toute façon Coco je te comprendrais de rien manger vu ce qui cuit dans le four.

- Tu vas voir ce qu'elle va te faire Folcoche, espèce de sale morveux

Je  mords dans mon pain puis vais entourer de mes bras le cou de Gisou qui coud assise sur une chaise devant la cheminée et l'embrasse sur le joue.

- Pardon. Toi, je t'aime bien mais toujours pas le poisson.

Je vois les trois quarts des adultes dodeliner de la tête. Quoi c'est vrai ? C'est dégueux le poisson. 

Papapa s'assied à cheval sur le banc à côté de moi, m’enfumant avec sa pipe qui pue. Je m’écarte en essayant de dissiper la fumée d’une main.

- Plus loin, ça pue.

- Fillette ! Sais-tu quelle heure il est ?

- Non, j'ai oublié ma montre là-haut car quelqu'un m'oblige à l'enlever tous les soirs.

Et je jette un regard noir en direction de Gisou que ça amuse.

- Il est plus de dix-sept heures.

Quoi ? Non ? Je me suis levé après dix-sept heures ? 

Bin écoutes, puisque tu le dis, maintenant que j'ai fini mon goûter, je pense aller faire une petite sieste.

Je vais donc remettre beurre et confiture au "frigo", la bouteille de lait et les couverts dans l'évier. Puis sans précipitation, je remonte dans ma chambre où je referme les volets. 

La pluie, ça m'a toujours déprimé. 

Et je retourne sous ma couette, hélas, redevenue glaciale. 

Voilà, une des raisons pour laquelle il ne faudrait jamais en sortir.








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