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grâce à vous deux Richard et Gisou (incomplet, en cours d'écriture )
2 janvier 2011

Robert vendredi 15 Juillet 1977 à posteriori

Robert vendredi 15 Juillet 1977 à posteriori



Je suis réveillé depuis un certain temps, assis à mon bureau, je tente de m’intéresser à ma maquette du Foch mais je n’ai pas assez le moral pour m’y arriver.

 

Oh et puis zut ! Prenant mon courage à deux mains, je me décide à descendre.

Au premier, j’ai envie d’aller toquer à la porte de la chambre des filles mais vu ce qui s’est passé hier, je finis par y renoncer.

 

En bas, il n’y a que Mammema dans la cuisine. Lorsque je m’approche pour l’embrasser, elle me tient à bout de bras et me sourit, avant d’accepter de me dire bonjour.

Je me sers du café puis, prenant un bout de pain, je m’apprête à remonter dans ma chambre quand je vois descendre Richard. Je vais m’asseoir à table en évitant de le regarder.

Il vient se mettre à côté de moi.

- Tu penses que t’habiller comme ça, changera quelque chose pour elle.

Je hausse les épaules. C’est pas pour ça que j’ai mis un short. Enfin je crois. 

- J’étais pas le seul à…

- Oui certes mais c’est toi qui l’as dit.

Je soupire. J’ai fini de manger. De tout façon je ne sais toujours pas me taire.

- J’ai pas fait exprès.

- Ça on s’en doute.

Sa voix a un ton moqueur. Je tourne la tête pour le regarder.

- Et pourquoi c’est à moi que vous en voulez alors que c’est en fait Isabelle la coupable.

Il me sourit, soupire et me tape doucement sur l’épaule en soupirant à nouveau.

- On ne t’en veut pas. Tu nous as surpris et on a mal réagi. Très mal même. Accepteras-tu de nous pardonner ?

J’opine de la tête mais l’engueulade que j’ai pris devant tous ces gens dans la rue m’a blessé. J’ai très mal vécu tous ces gens qui se parlaient en me regardant. Tous ces regards braqués sur moi. Alors oui, j’ai fui. Et quand j’ai fini par revenir au chalet, très tard dans la nuit, l’accueil fut à la hauteur de la peur que je leur avais fais.

Ils étaient tous là, même Michel et son père.

Dehors, en arrivant devant les fenêtres, je les entendais parler dans la grande pièce.

J’entendais Isabelle pleurait et les mutter la réconfortaient.

Puis ils se sont tus lorsque je suis entré dans la grande pièce. Immobiles ils se sont tous tournés vers moi et Isabelle s’est jetée sur moi et m’a serré dans ses bras. Richard sans douceur l’a fait reculer et m’a montré les escaliers.

- Disparais pendant que j’arrive encore à me retenir !

Alors oui. Je lui en veux. Je leur en veux à tous. Pourquoi est-ce que c’est moi qui ai pris pour les autres ?



Mammema passe derrière moi et pose une part de gâteau aux framboises à côté de mon bol.

Elle a ses deux mains sur mes épaules.

- Laisse-moi ta place fiston.

Richard se lève et prend sa place. Je regarde à côté de moi de l’autre côté où la chaise est vide. Oh ! En fait, elle voulait simplement qu’il s’en aille.

Quelqu’un descend les escaliers.

A tour de rôle, l’une après l’autre,  les mutter viennent m’embrasser. Gisou me dit que mon short me va bien finalement et le polo aussi. Je ne lui réponds pas… Elle n’en attend pas.

Rémy et Papapa eux ne me diront rien. Rémy en passant me bousculera légèrement passant sa main sur ma tête, Papapa me tapera sur l’épaule.

Je suis déjà remonté quand les filles descendront, je ne les verrai qu’au repas de midi…

 

Il est très tôt. A peine dans ma chambre, j’enlève short et polo mis par diplomatie et les remets dans l’armoire. Bien en dessous des piles.

Puis je redescends en treillis.

«Mon accoutrement» comme dit Gisou fait sourire les adultes sauf elle, bien sûr.

Mes rangers aux pieds, ma boussole à la main, je pars courir. Je me donne une heure. Une demi-heure aller puis une demi-heure retour. J’aimerais faire une boucle pour ne pas revenir sur mes pas.

Je suis parti à sept heures, je reviens à neuf.

Trempé car je suis tombé dans une sorte de petit torrent, mais content. 

Demain je recommencerai. 

Demain les mutter recommenceront aussi à me passer en revue à mon retour.

Chaque jour jusqu’à fin Août ce sera ma routine du matin.






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