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8 janvier 2011

Véro mardi 16 août 1977 lui !

Véro mardi 16 août 1977 lui !

 

 

- Qu’est-ce qu’il fout là, lui ?

- Bin cette nuit quand j’suis descendue boire et pisser. Ils étaient encore tous en bas dans le jardin et maman dans la cuisine m’a demandé de lui dire de venir dormir avec nous.

Mossieur, d’abord a refusé puis il a fini pas accepter et donc le gros bébé a fait dodo avec nous.

- Ouais bin ils font tous chier.

Mathilde se recouche en me tournant le dos.

La pendule avec Pimprenelle et Nicolas m’indique qu’il est sept heures.

J’ai faim. Je vais récupérer la boîte à biscuits que j’ai monté hier puis viens me remettre, assise en tailleur à côté de lui, tout en grignotant les coins du petit beurre made in Mamy.

Il dort sur le dos en étoile de mer.

En fait qu’il dorme avec nous je m’en fous mais c’est pour le principe, faut bien faire comprendre ça aux autres… et aux parents surtout !

Je préférerais un vrai bébé.

Suis jalouse d’Isabelle.

Une : elle va avoir un bébé et deux : un bonhomme et… trois : elle n’aura plus les parents sur le dos. Moi j’ai encore un an avant de pouvoir quitter cet enfer.

Et lui, je lui en veux aussi. S’il avait été normal, il aurait encore un an avant d’avoir le bac, puis je serais allée avec lui faire une prépa et j’aurais tenté de faire Salon comme lui. C’est Papa qui aurait été content et Maman qui aurait tordue ses mains dans tous les sens en faisant une crise comme d’hab.

Du coup bin... ils iront tous se faire voir, je ferai un boulot avec des gamins.

Pas puéri ou un truc dans ce style, j’aime les gamins plus grands mais pas trop. En plus on peut être interne pour préparer l’IUFM donc loin de Maman que du bon !

 

Fanfan se glisse à côté de moi et prend un biscuits en me faisant une grimace. Je lui fais chut du doigt.

- Oui, j’ai vu.

Mais elle a quoi cette môme ? Elle est tarée franchement ! Je lui fait signe de se taire et elle ouvre sa gueule. Pas une pour rattraper l’autre.

Je me lève. Il y a ses fringues d’hier soir sur la pile. Il fait la même taille que moi au niveau vêtements. Et hop un Robert roux.

 

- Véronique tu m’enlèveras ces vêtements, tu es ridicule ma fille.

- Oui maman mais le ridicule ne tue pas alors ce n’est pas grave. Il est où Papa ?

- Il est allé accompagner Rémy au train à Lyon.

Je vais entourer Sylvie de mes bras.

- C’est pas trop dur tatie ?

- Non ma chérie, je finis par en avoir l’habitude, c’est gentil ma grande.

 

Il ne descend qu’après les autres filles, il a remis ses pantalons tout recousus.

- Ah c’est toi qui me les avais volés !

Je me lève et tourne sur un pied devant lui.

-T’as vu, ils me vont mieux qu’à toi.

- Bin je t’en fais cadeau.

- T’as vu maman, il me les donne, j’irai au collège avec.

- Alors ça. Cela m’étonnerait.

Il secoue la tête d’un air désespéré. J’éclate de rire en voyant que lui et Papy font exactement la même tête.

Ils sont assis l’un à côté de l’autre.

Avant de monter je vais mettre mes bras autour de leur cou, les serre et leur dit tout bas :

- Je vous aime ! Avant de m’enfuir vers la chambre.

Mais avant de monter je les vois se retourner puis échanger un regard aussi surpris et encore une fois identiques. Mais c’est fou ça, pourtant c’est pas son grand-père ?

 

 

 

 

 

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