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grâce à vous deux Richard et Gisou (incomplet, en cours d'écriture )
5 janvier 2011

Robert mercredi 10 août 1977 table basse

Robert mercredi 10 août 1977 table basse

 

- Mammema j’ai un truc pour toi.

Je la prends par la main et l’entraîne dehors jusqu’au pied du cèdre où les filles installées sur les fauteuils en tissus des parents, jouent aux cartes sur une table basse que j’ai posé devant elles quelques minutes auparavant.

Gisou et Sylvie nous ont suivis.

- Oh, bravo ! C’est toi qui l’as faite ?

- Plus ou moins, beaucoup aidé tout de même.

- Alors les filles vous l’avez félicité pour son beau travail ?

- Ouais ouais, merci.

- Ouais merci, maintenant on pourra jouer dehors.

- Merci mais tu aurais pu la vernir.

Coco me tend les bras, je la soulève.

- Elle est très belle. Tu es le plus fort.

- Fayote !

Les mutter se mettent à rire.

 

Au loin devant le garage, Papapa appelle les filles qui se précipitent toutes, jetant les cartes sur la petite table. J’ai posé Coco qui les suit, suivie de peu par les mutter.

Moi je ramasse les cartes qui sont tombées au sol et en fait un joli paquet que je pose bien au milieu de la table ronde.

- Tu ne viens pas ?

Mammema s’est arrêtée et m’attend.

- Si mais je sais pourquoi, il les appelle.

- Oui moi aussi. (Évidemment, le contraire eut été étonnant. Pourtant les mecs m’ont dit : ce sera une surprise, n’en parle pas.) Je sais aussi que tu les as bien aidé à la fabriquer. Ça t’a plu ?

Je hausse les épaules avec une grimace.

- J’suis pas fait pour ça. Mais ça passe le temps. Même si je préfère lire.

- D’ailleurs je suis contente que tu restes moins enfermé dans ta chambre.

- J’ai pas envie de rester seul.

- Ce n’est jamais très agréable de rester seul.

- Ouais si tu le dis.

Elle m’a pris le bras et s’y appuie.

 

 

 

Les deux dernières, équipées d'un sac de jute muni de trois ouvertures pour la tête et les bras, peignent consciencieusement les murs du futur logis de leurs poupées. Richard assis en tailleur à l'intérieur finit de visser des tablettes devant les fenêtre. Papy tourne autour en filmant. Il s'est offert une nouvelle caméra pour son dernier anniversaire et tout est occasion de s'en servir.

Il la tourne vers nous, je me cache derrière Mammema.

 

- Maman vient voir mes jolies fleurs.

Fanfan à genoux décore le bas des murs extérieurs de le petite maison en bois de fausses jardinières d'où sortent des fleurs extraordinaires certaines tellement grandes que leurs pétales s'étalent même sur le toit ce qui fait râler Yvy en train de dessiner avec un pinceaux des sortes de tuiles dessus.

- Elles sont superbes mon amour. Si les miennes pouvaient être aussi belles j'en serais ravie. Et toi Yvy ne tombes pas et fais attention de ne pas mettre de peinture sur la tête de tes sœurs.

- Elles n'ont qu'à pas rester en-dessous. Tu sais ça porte malheur de passer sous une échelle.

Richard appelle à l’aide en riant.

- Qui vient aider un pauvre Papa. J'arrive plus à bouger, je suis coincé, qui vient m'aider. Toutes les filles se précipitent pour le tirer par la main ou par le cou. Il tire la langue fait semblant d'être étranglé puis d'un coup les saisit et les attire avec lui dans la maison. Je ferme la porte derrière elles en poussant Maï qui est encore à moitié dehors. Il la chatouille, elle se met à rire. Richard ouvre les volets d'une des fenêtres et y passe la tête.

- Coucou Maman !

Véro le pousse et fait pareil en faisant une grimace.

- Coucou Maman. Viens dans la maison Maman !

- Mais il n'y a pas de place pour moi, ma chérie.

- Comment oses-tu refuser l'invitation de ta fille, honte à toi mère indigne !

Il re-ouvre la porte et elle doit venir s'asseoir sur un des petit tabourets qui forme le mobilier pour nain que Rémy a patiemment fabriqué. Richard s'appuie contre ses jambes et Corinne leur sert un thé virtuel, leur bonheur fait plaisir à voir.

- Toc toc ! On peut entrer aussi ?

- Houla garçon il n'y a plus de place attends que je sorte, je te cède volontiers ma place.

- Non non pas bougé Papa. Roro là !

Corinne me tire par la main à l'intérieur et je tombe sur les jambes de Richard qui accuse le choc par un outch qui nous fait rire.

- Tiens Corinne un bouquet de fleur pour ta maison.

- Merci Roro. Gentil Roro, Papa, Maman ne m’a pas donné de cadeau, elle..

- Elle n'est pas gonflée votre fille. Et tonton, il peut entrer ?

- Non tonton il est trop gros !

La petite secoue la tête avec véhémence et essaie d'empêcher Rémy d'entrer.

- Mais non mais non, en se poussant nous y arriverons. Rémy sort la petite table et les trois autres tabourets sous le regard désapprobateur de la petite qui se met à pleurer. Je la prend dans les bras en lui expliquant que ça va être drôle. Elle m’entoure le cou de ses bras avec un air pas convaincue du tout.. Rémy passe la tête par la fenêtre.

- Et vous trois là, il y a encore une chite place pour vous.

Rémy s'assoit à côté de Richard et je me cale contre la paroi entre le tabouret de Gisou et Rémy avec toujours la puce dans ses bras et son bouquet de fleurs sauvages dans sa main gauche. Bientôt les autres arrivent et avec force contorsionnements et fous rire nous arrivons à tous tenir dans leur petite maison à l'exception des grand-parents qui nous filment ou nous photographient en s'amusant autant que nous.

Les pater sont ravis, leur œuvre est résistante et suffisamment grande pour tous nous accueillir.

Enfin... nous sommes tous entrés mais delà à dire que nous sommes bien installés. Les jumelles sont autant sur leur père que sur Mathilde assise au sol à côté du tabouret de Sylvie, Isabelle de l'autre côté, Yvette et Françoise l'une sur les genoux de Gisou et l'autre sur Sylvie et Véronique plus ou moins couchée sur tout le monde se tenant au cou de son père.

Alors Mamy nous fait passer une plateau avec plein de tartelettes. Sur trois d’entre elles, une bougie.

- Bon anniversaire Corinne !

Une fois les gâteaux avalés. Pour sortir, Papy doit nous aider car ça crie dans tous les coins.

- Aïe lève ton coude !

- Non pas ton genoux !

- Mathilde ton pied !

Là je me retiens de frapper les jumelles qui font exprès de me marcher ou de me tomber dessus.

- Alors, vous voyez que nous y sommes arrivés à leur construire, il nous a fallu du temps mais nous y sommes arrivés.

Le plaisir et la fierté des pater m'amuse.

- Oui vous êtes les meilleurs.

Et le chouchoutage des mutter aussi.

- Hé vous en oublié un qui a bien aidé semble-t-il.

- J’ai fait que poncer.

- Oui ça on sait vu le nombre de pansements que t’as sur les doigts.

Je fais la grimace en plaquant mes mains dans mon dos.

- J’suis un intello moi pas un manuel.

Fanfan revient du chalet avec un petit vase à fleurs en plastique où Coco met son petit bouquet et va le poser sur la table que Rémy a remis dans la maison, puis ferme la porte derrière elle.

- C’est chez moi !

- Hé non, c’est la mienne aussi. Fanfan se bat avec sa sœur pour ouvrir la porte puis abandonne et passe par la fenêtre ce qui déclenche les hurlement de sa petite sœur et un avalanche de coups de sa part.

Retour de Richard dans la maison.

Moi, j’en ai assez vu et surtout entendu.

Dans la vallée, le vieux clocher retentit cinq fois. Je vais récupérer mon chapeau de brousse puis mon vélo.

- Attends garçon je viens avec toi, y a trop de cris pour moi ici.

Je souris en me disant que j’suis bien d’accord avec lui. Une des raisons qui fait que plus tard je n’aurais pas d’enfant.

Finalement Rémy se joint à nous. Son frère, lui, est coincé dans sa maison de poupées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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